Lorsqu'un pneu heurte un obstacle, les contraintes excessives qui en résultent peuvent entraîner une rupture. (voir croquis)
Les conséquences d'un choc peuvent ne pas être immédiates et le pneu n'accuse pas toujours une trace extérieure visible. En effet, le plus fréquemment, le choc provoque une rupture localisée d'une partie seulement des nappes sans que quelque chose n'apparaisse extérieurement.
Les flexions répétées
de la carcasse aggravent peu à peu le dommage. Il peut se manifester
extérieurement par une déformation localisée de l'enveloppe,
intérieurement, par une rupture provoquant une mise à plat brutale.
Lors d'un choc, l'écrasement du pneu peut être tel que la carcasse se trouve pincée entre l'obstacle et le bord de jante (voir croquis)
Une ou deux ruptures de câbles
peuvent en résulter sans qu'il y ait nécessairement détérioration
immédiate et visible de la gomme. Cette détérioration peut
avoir lieu bien plus tard et entraîner une mise à plat brutale.
Usure circulaire par contact avec le sol.
L'usure circulaire visible sur le flanc provient d'un contact de cette partie du pneu avec le sol par suite de l'affaissement anormal de la carcasse dû à une pression de gonflage nettement insuffisante. La position de la zone d'usure varie avec la dimension et le type du pneu.
En principe, ne plus remettre en roulage un pneu ayant subi une telle détérioration.
Tout roulage à pression de gonflage insuffisante (valve ou jante non étanche, trou de clou ou autres causes) entraîne des flexions exagérées du pneumatique et un échauffement anormal.
Cet échauffement anormal peut se manifester, entre autres, par des dégradations intérieures allant des marbrures ou à la détérioration intérieure du calandrage jusqu'à la dislocation totale de la carcasse.
Marbrures et plissement du calandrage
Dislocation intérieure
pinçage
Les constructeurs des voitures s'écartent
souvent de cette position idéale "droites et parallèles"
pour donner aux voitures modernes un comportement routier optimal. Des réglages
de la géométrie du train avant et arrière, ayant de gros
écarts de parallélisme et de carrossage, provoquent sur ces véhicules
des usures en "dent de scie" se dégradent par la suite en usures
irrégulières qui provoquent un bruit de roulement toujours plus
important.
ouverture
La cause la plus courante de ces
usures irrégulières est provoquée par des écarts
de parallélisme et de carrossage excessifs. Au roulage quotidien, le
passage brutal sur ou contre des obstacles provoque des modifications des angles
de la géométrie du véhicule. La modification de la suspension,
(abaissement du véhicule) peut influencer la position des roues comme
l'emploi de roues autres que celles d'origine. La modification du bras de levier
(déport plus petit de la roue après une transformation) peut influencer
au roulage les angles initiaux de l'alignement des roues. Il en résulte
une usure irrégulière. La forme d'usure peut nous guider dans
l'adaptation du réglage de la géométrie.
excès de carrossage contre carrossage